Voyager en Afrique du Sud…
Voyager en Afrique du Sud, c’est faire un voyage vers l’inconnu mais en s’embarrassant inévitablement de tous ses préjugés sur ce pays. Voyager en Afrique du Sud, c’est faire ce travail sur soi pour avoir un regard neuf sur un pays qui ressemble à tous les autres mais aussi à aucun autre, il est la synthèse de ce monde et de ce continent. Vous êtes en Afrique, mais pas vraiment, pas tout le temps, pas dans l’Afrique que vous supposez, cette Afrique misérable, faite à la main, pitoyable parfois.
Voyager en Afrique du Sud, c’est voyager vers l’avenir et mais sans oublier le passé, c’est regarder derrière pour mieux voir comment le monde à venir se dessine, là bas, maintenant. Comment entre le pouvoir de l’argent, le poids de l’histoire, le faste de la croissance et la présence de ses oubliés, ce pays ne cesse d’avancer. C’est voir la synthèse de ce monde nouveau, mais aussi et toujours, chercher ce qu’il se passe « behind the scene »… car l’évidence n’est pas flatteuse et surtout, elle n’est jamais vérité.
Voyager en Afrique du Sud, c’est partir à la rencontre d’une Afrique rêvée, celle des lodges, des big five et des autres animaux, celles des paysages à couper le souffle et des hôtels et lodges de folies… mais c’est surtout voyager en Afrique en liberté et finalement en toute sécurité. Alors qu’un voyage en Afrique est souvent accompagné, en Afrique du Sud, on voyage en liberté. La route est à vous, les kilomètres sont un plaisir et les merveilles s’y bousculent.
Voyager en Afrique du Sud, enfin, c’est découvrir un monde en mutation, des artistes aux influences méconnues en Europe, des cultures fortes (les zulus, les xhosa, afrikaners…) autant de peuples que d’empires, de langues et d’histoires. L’Afrique du Sud est une mosaïque de peuples qui croient au même projet. Voyager en Afrique du Sud, c’est marcher dans les pas de Sisulu, Tambo, Rhodes, Livingstone, les migrants du Grand Trek, Gandhi et bien sûr c’est voir ce pays qui forgea le destin de Nelson Mandela.
Voyager en Afrique du Sud, c’est prendre le risque de n’avoir qu’une envie au retour…y retourner et continuer de le découvrir encore.