La danse est bien sûr synonyme de culture africaine. L’Afrique du Sud n’échappe pas à cette tradition et chacun connaît forcément les danses sud africaines et la plus célèbre d’entre elles, la danse zulu. Nous l’avons tous vu et on a parfois même tenté de la reproduire en regardant les clips de Johnny Clegg. Quand il dansait, une moitié de son corps peint de blanc et l’autre de noir, et qu’il levait sa jambe droite le plus haut vers le ciel, il tentait un pas de danse emblématique de cette culture si riche.
La musique est un vecteur unique pour entrer en contact authentique avec les gens quelque soit leur couleur. Ainsi, un voyage en Afrique du Sud peut intégrer quelques pas de danses. Tout d’abord, les danses que vous observerez dans ces « villages touristiques » du pays zulu, du nom de Dumazulu ou Shakaland qui accueillent les bus et leurs occupants pour offrir quelques heures de cette culture si centrale en Afrique du Sud.
On ne peut oublier les fameuses danses des mineurs, les fameux Gumboot dont nous avons parlé récemment. Cette danse balancée au rythme des bottes en caoutchouc qui rythme les pas énergiques et qui nous viennent tout droit des mineurs sud africains. Aujourd’hui, des spectacles de gumboot se produisent partout dans le monde.
On peut aussi emmener sous son bras un(e) ami(e) musicien et alors les portes vont s’ouvrir bien généreusement. Allez déjeuner chez Alina à Soweto et posez vous avec ce musicien au bord de la route… le pouvoir d’attraction sera énorme et la rue tranquille de ce quartier tranquille deviendra le lieu d’un spectacle unique. La guitare est l’instrument de prédilection et si en plus on joue comme Johnny (Clegg)… un grand moment de communion se présentera à vous.
Et puis, on peut danser « normalement », c’est-à-dire de la musique de boîte de nuit. Comme la plupart des personnes post pubère et qui ont trouvé l’âme sœur, les boîtes de nuit appartiennent au passé. Pourtant, en voyage, c’est l’occasion de découvrir un autre visage du pays que l’on découvre. On peut choisir une sorte de restaurant dansant, comme le Katsy’s à Rosebank ou le Moyo de Melrose Arch du côté de Johannesburg. On peut se perdre vers Long Street au Cap et proche du Biscuit Mill en début de soirée et toutes les musiques viendront s’entrelacer et vous tenterez de les traduire en mouvement… bref de danser.
La boîte du moment à Jozy, c’est le Hush… toujours à Rosebank. Ici pas de touriste et pourtant on est loin du quartier malfamé. Rosebank, nous en reparlerons est le quartier In. Et le Hush est la boîte In en son cœur. Ambiance tamisée à l’extérieur, tout autant qu’à l’intérieur. Pas ringard du tout, bien au contraire. On y croise les beautiful people de toutes les couleurs… et la pointe de la mode de Jozy. On y retrouve la musique universelle des boîtes de nuit et bien sûr quelques succès du moment. L’idée est de se réserver, comme on est des touristes plein de sous, un bon carré VIP, en hauteur et d’observer la foule avant de s’y mêler. Ici pas (trop) de drague et des vigiles qui surveillent que la danse reste « urbaine ». Une belle soirée, coûteuse, mais un bon moyen de passer le temps et de vivre une expérience tant musicale qu’artistique du bon observateur de la vie sud africaine que tout voyageur éclairé se doit d’être. Sans juger, juste s’amuser, profiter et finalement, le temps d’un voyage, se sentir différent de ce que l’on est pour devenir pareil que ceux que l’on rencontre.
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