Je suis Fabrice Dabouineau et depuis mon père et mon grand père, ma famille a vécu dans de nombreux pays d’Afrique francophone. Une fois mes études et obligations militaires effectuées, je décide de partir en Afrique du Sud en 95, pour participer à mon tour à l’aventure Mandela alors qu’il est élu depuis 1 an. Auparavant, j’étais un « militant » comme il en existait tant en Europe avant la fin de l’apartheid. Mandela est sorti de prison le jour de mes 18 ans. Il devint libre le jour où je le devenais également
Par anticonformisme adulescent et plutôt que de suivre la voie familiale vers l’Afrique Francophone, je décide donc de partir en Afrique du Sud où l’un de mes oncles vivait avec sa famille depuis 20 ans. Arrivé là-bas, le lendemain de mon arrivée exactement, j’assiste à un concert géant à Kyalami (Midrand) ; Tracy Chapman, Johnny Clegg se succèdent sur scène jusqu’à l’arrivée de Mandela pour un petit coucou comme il en avait le secret. En 24h, j’étais devenu sud africain de cœur, je vibrais à l’unisson de ce peuple arc en ciel.
Bon à rien et capable de tout comme tout bon diplômé littéraire (Histoire), j’ai la chance de rencontrer mon premier patron, Jean Pérois, guide de chasse et tour opérateur et heureusement pour moi, passionné d’Histoire. Il a deux entreprises, l’une de chasse (ouf pas pour moi) et l’autre tour opérateur pour organiser à l’époque des voyages pour des jeunes, des marques aventures et aussi pour les premiers voyageurs qui découvriront le pays en liberté avec leur voiture. Il me donne la charge de cette seconde partie de ses affaires et j’y apprends tout grâce à la liberté que Jean me donne et aussi grâce au succès naissant de la destination Afrique du Sud.
Fraîchement marié, je rentre en France avec la ferme intention de poursuivre mon œuvre modeste : faire de mon métier un moyen de contribuer à promouvoir et développer l’Afrique du Sud et au delà le reste du continent. C’est ce que finalement j’ai la chance de faire depuis 21 ans grâce à Jean François Rial.
Dès lors je retourne plusieurs fois par an voire au-delà du raisonnable en Afrique du Sud et les choses s’accélèrent avec la coupe du monde en 2010 dont j’organiserai les voyages pour le compte de nos clients et que je vivrai sur place avec des supporters mais surtout avec des sud africains. A partir de 2009, j’ai la chance de pouvoir piloter le projet Satyagraha House, une guest house et un musée dans la maison où Gandhi vécut au début du 20ème siècle. Cette expérience, que je poursuis encore aujourd’hui me permit de rentrer dans l’intimité actuelle du pays, recruter des gens de tous horizons, rencontrer des artistes, architectes, historiens, décideurs, bref de rentrer encore plus dans l’intimité enthousiasmante de l’Afrique du Sud.
Aujourd’hui, j’ai décidé à titre personnel de vous donner régulièrement mes billets d’humeur sur l’Afrique du Sud avec un positivisme certain, un enthousiasme inaltérable mais avec une honnêteté que j’essaierai de garder. Ici pas de pub, rien que des coups de cœur, des expériences, des actus, bref tout ce que chaque jour je reçois, j’ingurgite et digère et ce qui en sortira régulièrement. Pour vous préparer au voyage, pour rester en contact, ou pour découvrir que l’Afrique du Sud est bien plus surprenante et passionnante qu’on veut bien le croire… pour cela, il suffit juste de chercher un peu à comprendre ce qu’il se passe derrière la scène et conserver quoiqu’il arrive la fraîcheur et l’enthousiasme de celui qui rencontre ce pays à chaque fois pour la première fois.
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En photo: Avec Prema Naidoo, l’un des opposants les plus actifs à l’apartheid et fils de Thambi Naidoo, l’un des plus proches compagnons de Gandhi alors qu’il vivait en Afrique du Sud. Photo prise lors de l’inauguration de la Satyagraha House à Johannesburg le 10 novembre 2011.
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