I am kenyan !

Yesterday, april 2nd ,147 students have been killed in the Garissa university in Kenya, 100km from the somali border. 147 symbols of Africa who try everyday to stand up and go forward. 147 children of Africa, symbol of the fight between knowledge and education against obscurantism. 147 souls who show the world the loneliness of the African continent and some of its countries in their struggle against terrorism. From Nigeria with Boko Haram to Kenya, regularly moved by the Somali shebab, without forgetting Mali or Central Africa republic, sub saharian Africa is moved and challenged by horror, but nothing can stop its development. Less cars, less deads, many countries such as Kenya, Ethiopia, Ghana or southern Africa countries show how much Africa in the land of the future.

But yesterday events and tragedy, huge, dramatic, revolting, showed, by the western and north Media coverage, how much there is a lack of audience and interest and, I must say, the lack of respect given to the African continent. Some rare chronicles or bottom lines, and even bloody bodies lying on the ground. In front of death and tragedy, everyone is not egual.

I am white, I am European and if someone kills me, alone, I’ll be on the newspaper front page. They will preserve my integrity, my honnor, I would even become a hero. But I am the symbol of nothing. Yesterday, 147 students became the visible symbols of an injustice, of horro but also the symbol of an African continent who stands up, alone, far from our light, and unfortunately far from our support.

I am African everyday. But today I am Kenyan !

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Hier, 2 avril 2015, 147 étudiants sont morts, assassinés dans l’université de Garissa à 100km de la frontière somalienne. 147 symboles d’une Afrique qui tente de se relever et qui se relève. 147 enfants d’Afrique symbole de la lutte du savoir contre l’obscurantisme. 147 âmes qui montrent au monde la solitude du continent africain et de certains de ses pays dans sa lutte contre le terrorisme. Du Nigeria avec Boko Haram au Kenya bousculé régulièrement par ces shebab somaliens, sans oublier le Mali ou encore la république centrafricaine, l’Afrique sub saharienne est chahutée mais sa course en avant vers un avenir meilleur est en marche et rien ne saurait l’arrêter. Moins de guerres, moins de morts et plus de développement, de nombreux pays, dont le Kenya, l’Ethiopie ou le Ghana font presque office de « dragons » africains.

Mais les évènements d’hier, dramatiques, énormes, révoltants ont montré par leur couverture médiatique, le manque d’audience et d’intérêt, je dirais même de respect que le monde porte au continent africain. Quelques lignes en bandeau, de rares commentaires et des images où l’on ose montrer des cadavres ensanglantés jonchant le sol. Devant la mort et la tragédie, tout le monde n’est pas égal.
Je suis blanc, je suis européen, si l’on me tue, moi seul, je ferai la une des journaux, on préservera ma mémoire, mon honneur, je deviendrai un héros alors que je ne symbolise rien. Hier, 147 étudiants sont devenus les symboles invisibles d’une injustice, de l’horreur mais aussi le symbole d’une Afrique qui relève la tête, seule, loin de la lumière et malheureusement loin de tout soutien.

Tous les jours, je suis africain. Aujourd’hui, je suis kenyan.

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